1935 Théâtre ; Les Deux Devoirs de Gustave de Wailly
Il y a quelques semaines, Dominique me montre une petite photo bien conservée, en bas au centre son père Louis Grubis,
celle de la troupe de théâtre qui à joué la pièce « Les Deux Devoirs« , à St Clair ( dans la neige ? ).
Au dos la date: séance jouée les 3 & 10 mars 1935 avec les noms des principaux acteurs, certainement dans le cadre des nombreuses activités alors réalisées par le curé de la paroisse.
Rangée du haut:
. Cossalter -. Valarde – Charles Valet – Albert Piaton – L Genillon -. Némoz
Rangée du bas:
Paul Némoz – P. Corompt – Louis Grubis -. Devise -. Gontard – V. Gardez
Les Deux devoirs, drame maritime en 3 actes, de G. Gustave de Wailly. (13 juin 1804- 28 avril 1878 ) auteur dramatique et traducteur latiniste français.
La pièce: Durée Deux heures.
* Personnages: Huit principaux, treize secondaires.
Quelques figurants.
Décors: * 1er acte: A Singapour salle de café du Queen’s hôtel;
* 2ème et 3ème actes: carré des officiers à bord du Bayard.
Nombreux costumes (l’auteur donne quelques précisions sur eux).
Diction.
Aux « œuvres » disposant des ressources nécessaires, mise en scène et acteurs, nous n’hésitons pas à recommander cette « très » belle pièce. Bien jouée, elle fera frissonner l’auditoire (plutôt cultivé) et fera vibrer les plus nobles sentiments.
La critique: Les Deux Devoirs feraient bonne figure sur les meilleures scènes des grands théâtres. Le style est sobre et brillant.
L’enseigne de vaisseau Claude Levard, protégé de l’amiral Courbet, croit reconnaitre son père parmi les espions de Singapour. Fait prisonnier, le traître se trouve seul avec son fils sur le navire-amiral. Scène poignante! Claude se trouve cruellement partagé entre deux devoirs: son devoir de fils et de soldat. Il cède au premier.il ne barre pas la route au traître qui s’est jeté à l’eau pour regagner le rivage. Inculpé de complicité d’évasion, l’officier va comparaître devant le conseil de guerre, quand le traître est à nouveau saisi. Coup de théâtre: ce misérable n’est pas le père de Claude, mais son oncle qui, depuis plus de vingt ans, faisait passer son frère pour fou // Hélas! Ce sacrifice, déjà amer, va obliger Fernand, après avoir renoncé à la carrière brillante, renoncé à la carrière même. // Toufflin, l’ordonnance, // dresse un guet-apens à une colonne française opérant dans la région et s’arrange pour essayer de rendre les deux frères complices de sa traîtrise // La suspicion ou sont tenus les deux frères ne dure pas car Toufflin, qui a eu l’énergie de jouer pendant de longues semaines la folie, afin de mieux tromper Van Oustard // vient établir devant tous que ledit Van Oustard est non seulement un traître, mais un assassin, car il a conduit la main homicide qui a frappé Desclères père. L’infâme arrêté, Fernand reprendra fièrement sa place dans l’armée et gagnera sur l’heure les galons de capitaine; le brave et fidèle Toufflin, héros du jour, rengagera pour se dévouer encore, toujours, son officier par lui sauvé. |
[1]Livre broché. 116 pages. Prix: 5 francs. Éditeur : Paris : J. Bricon et A. Lesot, 1907. & A. Lesot, 1929. 7e éd. que nous avons enfin reçu !